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Un nouveau paradis pour les antilopes du ZOO Planckendael

Au fin fond du continent Afrique, les nouveaux enclos des antilopes sont prêts ! Les ânes sauvages de Somalie et les gazelles dorcas cohabitent dans un enclos plein d'enrichissement tels que des troncs d'arbres, des roches et pierres et une végétation luxuriante. Le sentier sinueux mène ensuite à l’enclos adjacent des bongos de montagne qui a été conçu en même temps.

Deux nouveaux enclos d'antilopes mixtes

En utilisant des matériaux naturels tels que des troncs d'arbres, des roches et pierres et une végétation luxuriante, le ZOO Planckendael a créé des nouveaux enclos extérieurs adaptés aux besoins spécifiques des animaux.

Pour les bongos, nous avons délibérément conservé le bois initial qui sépare les deux enclos. Ainsi, les animaux peuvent se promener dans les buissons, se délecter des feuilles des noisetiers et même s'y amuser. Les bongos aiment les collines et les abris où ils peuvent se mettre à l’ombre. Le sol, composé d'herbe, de sable et de copeaux d'écorce, est diversifié et permet l’entretien et l’usure naturels de leurs sabots. 

En tant que visiteur, vous verrez de grandes pierres de lave chez les ânes sauvages de Somalie et les gazelles dorcas. Ils servent de clôture naturelle. Le sol est partiellement couvert d'herbe, de dolomie et de sable pour les bains de sable. À l’automne, une partie de cet enclos sera submergée et ainsi transformée en marais. Encore un chouette défi !

Colocation

Ces espèces ont toutes des racines africaines et se sentent bien en compagnie l’une de l’autre. Au ZOO Planckendael, les enclos mixtes ont déjà prouvé leur  effet positif sur le bien-être des animaux qu’ils abritent. Les nombreuses interactions stimulent le comportement naturel et enrichissent la vie de chacun. À la fois celle des animaux et celle des visiteurs. 

La cohabitation est aussi source de défis. Des rochers ont été aménagés pour créer des zones de repli accessibles aux gazelles dorcas élancées, mais pas aux ânes plus imposants. Chacun peut ainsi tenir sa distance par rapport à l’autre, si nécessaire. Des zones de nourrissage séparées sont aussi prévues. Les gazelles dorcas mangent effectivement de la luzerne, une plante de la famille des légumineuses que les ânes sauvages de Somalie ne peuvent pas consommer. Des trappes d’alimentation dans la clôture en bois ont été mises à la disposition de ces derniers. 

Colocataires menacés

Tous les habitants de l'enclos des antilopes ont besoin de protection et de programmes d'élevage pour assurer leur survie. En Afrique du Nord, le nombre des gazelles dorcas ne cesse de diminuer en raison de la chasse motorisée, de la sécheresse, du surpâturage par les moutons et les chèvres et d'une concurrence de plus en plus accrue avec l'agriculture. On ne recense que 14 espèces de gazelle dans le monde. Deux sont déjà éteintes.

Les ânes sauvages de Somalie sont, eux aussi, menacés ! Avec l’autre sous-espèce, l’âne sauvage de Nubie, il subsiste à peine 200 ânes sauvages sur notre planète ! Les bongos de montagne, eux, sont en danger critique. Leur nombre diminue considérablement en raison de la chasse menée avec des chiens et de la perte d'habitat due à la déforestation illégale. Dans le passé, des maladies mortelles telles que la peste bovine ont été transmises par les vaches des fermiers. Il ne subsiste que 100 individus dans la nature.

C'est pourquoi le ZOO Planckendael participe activement aux programmes d'élevage indispensables pour ces espèces en danger. Et avec succès ! Ce printemps, la famille bongo du ZOO Planckendael a donné naissance à deux nouveau-nés: Yuna et Yafar. Tout comme les gazelles dorcas qui ont donné naissance à Yazhara et Yobi !

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